1.La non durabilité du mode de production du macaron.
On ne compte plus le nombre de personnes faisant la queue devant les boutiques de luxe telles que Ladurée ou encore Hermé.
Ce sont eux les plus grands producteurs de macarons dans le monde avec 17.5 millions de macarons fabriqués par an pour Ladurée, 10 millions pour Dalloyau, 9 millons pour Pierre Hermé et 2 millions pour Fauchon. A ces quantités s'ajoutent évidemment celles des boulangeries, des grandes surfaces et des surgelé dont les chiffres ne sont pas connus.
Sachant que la mode du macaron ne cesse d'accroître, il faut maintenant se tourner vers un macaron durable.
Document extrait du site: http://www.planetoscope.com/developpement-durable/Commerce |
Le développement durable est une conception de l’intérêt public qui augmente de plus en plus depuis la fin du XXe siècle. Appliquée à la croissance
économique et
reconsidérée à l'échelle mondiale, la notion vise à prendre en compte les aspects
environnementaux et sociaux d'une planète
« globalisée ». Il s'agit de concilier trois éléments majeurs : l'équité sociale, la préservation de l'environnement et l'efficacité économique.
Quand on sait que le prix de fabrication d'un macaron est de 0.35€, pour pouvoir produire le moins cher possible, les industriels ne s’embarrassent pas de considérations écologiques et ne peuvent produire de façon durable.
Schéma du développement durable |
En effet, actuellement les produits utilisés sont loin d'être locaux. Ils sont importés de pays lointains, ou proviennent de l'agro-industrie, afin d'avoir le plus faible coût de production.
Ingrédients du macaron |
Le besoin continuel d'innovation chez les fabricants les poussent à chercher de nouveaux produits de plus en plus rares et de plus en plus loin.
Comme par exemple :
Macaron au cacao du Brésil |
Macaron à la vanille de Madagascar |
Macaron à la pistache d'Iran |
Macaron au cacao du Brésil |
Le macaron est donc un bien non durable. Il faudrait qu'il soit durable et local car justement, consommer
local, c'est aller chez des producteurs, ou trouver des petits producteurs sur son marché, qui fourniront des produits de proximité qui auront moins voyagé et seront a priori moins chers, puisque le coût du carburant sera moins répercuté sur leurs
prix.